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ok en poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. en savoir plus . je ne suis qu'une trace, comme le sillage d'un parfum, suivez ma trace me contacter À propos juin 2018 d l m m j v s 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 catégories jeux jour après jour livre loisirs président, amour délice et orgue questionnements... souvenirs... je vais les lire berthoise brigitte catherine colette dieudeschats edith emilia-celina fleur de sel françoise -ob imaginer julie70 kozlika lakevio le goût liliplume liwymi mab maevina mammilou mamoun manoudanslaforet manouedith marie bland marie-floraline meli-melo milky moune moune-2 mtm muse muse-2 otir patriarch praline rever-au-sud sagesse saperli sauve qui peut tanette ysa derniers weblogs mis à jour le blog de bernard lecomte germaine bouret - le site off... bar-zing circul'livre le quartier bel-air sud arvem association incarnation la girafe, avison-autrement eglise protestante eva... sureaux archives 2018-06 2018-05 2018-04 2018-03 2018-02 2018-01 2017-12 2017-11 2017-10 2017-09 toutes les archives 11/06/2018 lettre à elise mademoiselle, je vous écris malgré l'interdiction de madame votre mère qui nous a confié votre enfant lors de votre séjour en suisse. cet enfant nous a été confié afin d'être adopté par une bonne famille chrétienne. n'ayez point de crainte, l'enfant du péché recevra une bonne éducation. comme vous le savez, c'est une fille, bien plus difficile à placer car les filles n'apportent que le déshonneur à leur famille. en attendant l'enfant a été placé chez une nourrice. elle est bien traitée, je m'informe toujours du sort réservé aux victimes de la dépravation de leur mère. elle est chétive et a besoin de fortifiant. j'ai cru comprendre à vous voir pleurer que vous teniez à cet enfant aussi je vous propose de m'adresser une rente mensuelle et je vous donnerai alors des nouvelles de cette petite âme égarée. j'attends votre premier versement, ne tardez pas, cette enfant à besoin de soins. bien à vous. j. putet 09:22 | lien permanent | commentaires (16) | tags : lakevio jeu , lettre 08/06/2018 et ça continue encore et encore. lorsque le goût est remonté du bloc, il était en pleine forme. il semble plus fatigué aujourd'hui. vouloir reprendre une vie normale si vite, ça fatigue. il a regardé ses messages. nombreux. un lui annonçait que sa cousine préférée était au plus mal. impossible de se rendre à son chevet. elle est morte dans la soirée. elle s'est battue comme une lionne pour sa fille qui aura 15 ans en septembre. cette petite aura connu sa mère malade pendant neuf longues années. toujours souriante, toujours drôle, toujours fantasque, elle et le goût se racontaient des blagues de cancéreux et dissertaient sur leur famille de cinglés... finalement, le cancer, ce n'est pas si drôle que ça. il vous prend les gens que vous aimez. alors mardi matin, nous irons à l'église, nous ne savons pas pourquoi. elle non plus sans doute car elle ne croyait pas plus en dieu qu'au diable. puis nous l'accompagnerons au père lachaise. je trouve que nous allons trop souvent dans notre ancien quartier. je n'ai pas voulu la voir au funérarium. je ne veux garder que l'image de son visage s'illuminant lorsqu'elle voyait sa fille... 10:08 | lien permanent | commentaires (20) | tags : cousine , enterrement , hôpital 06/06/2018 une journée particulière. déjà, le réveil a sonné à cinq heures, le temps de se préparer, de prendre un petit déjeuner pour moi. rien pour le goût... un taxi nous a conduits à l'autre bout de paris. a peine assis dans la salle d'attente, une "cheftaine" a installé tous son monde dans des chambres. ensuite rien. le voisin du goût et lui attendaient qu'on vienne les chercher. son voisin est parti le premier vers dix heures. le goût était prévu à l'heure suivante. le voisin ne remontait pas, le goût ne partait pas. evidemment, il avait faim... en allant boire un café j'ai failli me noyer avant d'arriver jusqu'au premier café accueillant tant il pleuvait. j'en ai même bu deux. je suis remontée, le goût était toujours là et son voisin toujours absent. sa femme commençait à s'inquiéter alors j'ai émis l'hypothèse que le chirurgien avait dû avoir une urgence, c'était le cas. a une heure de l'après midi, le goût était toujours là, il ne pensait qu'à une chose manger. si possible du homard ou un friand... il me fut conseillé d'aller prendre l'air alors je suis partie à la nation où j'ai déjeuné mal pour cher. ensuite je suis allée au monoprix où j'allais faire mes courses lorsque nous habitions le quartier mais le cœur n'y était pas. je suis repartie à l'hôpital, le goût n'était plus là et j'ai attendu, attendu, attendu. il ne remontait pas, je guettais les brancards. ce n'était jamais lui, à un moment, inquiète je suis allée voir l'infirmière en chef. pile au moment où elle prenait le téléphone, le goût est arrivé en pleine forme. devinez quoi : il a réclamé à manger. nous sommes partis, sans voir le chirurgien, nous avons rendez-vous et nous y retournerons début juillet. aujourd'hui, le goût a trois petits trous rouges au côté droit. 10:09 | lien permanent | commentaires (23) | tags : hôpital , attente , pluie 04/06/2018 ratp. éclat farcis musaraigne saison s'époumonait retentit machiniste poubelle document distingué voilà... le métro arrive enfin. il a l'air bondé. une grève, une de plus, par solidarité, un machiniste a été agressé. si les transports se mettent en grève à chaque agression, on peut reconvertir toutes les stations de métro en refuge pour migrants. on peut même le faire sans un drame , sans un cri. ceux qui ne prennent jamais le métro seront contents de ne plus voir de tentes sur le bord du canal saint martin, plus de poubelle débordante. et puis la marche, c'est bon pour la santé ! on pourra s'empiffrer de petits farcis sans prendre un gramme ! j'ai enfin réussi à pénétrer dans la rame. j'ai même trouvé une place. bon, j'ai fait semblant de ne pas voir cette femme enceinte... je vais pouvoir relire ce document , j'espère être distingué et dire adieu à ce poste sans éclat . le métro freine, fait quelques mètres et s'arrête. punaise ! qu'il fait chaud ! un cri retentit , un rat, non une musaraigne , on se demande ce qu'elle fiche là cette bestiole, on a plus l'habitude de voir des rats bien nourris traverser les voies. ma dernière copine s'époumonait lorsqu'elle voyait une souris traverser l'appartement. elle a fini par me quitter, pas uniquement à cause des souris, je n'étais pas fiable, pas propre. je commence à avoir trop chaud, me sentir à peu mal. l'odeur des gens, le malaise monte, je me fredonne du m'sieur eddy, c'était "ma dernière séance". je ne reprendrai plus le métro en cette saison ... 09:34 | lien permanent | commentaires (15) | tags : lakevio , jeu , métro , grève 03/06/2018 paris au mois de juin. le goût aime se promener dans sa ville. ces derniers temps, sa hernie le gêne de plus en plus et je crois que c'est l'approche de l'opération qui lui fait ça. nous n'allons donc plus traîner à montmartre, il se ménage et ça me convient tout à fait car je n'aime pas la chaleur. hier, j'ai proposé un "döner", le bon, "le nôtre", celui qui a des articles dans télérama, qui maintenant passe à la télé et sur france inter. celui qui va bientôt devenir le samedi un repaire de parisiens en veine d'exotisme. le jeune homme qui tient ce "döner" travaille en famille et n'a rien changé depuis ça récente célébrité. ni sa recette secrète, "faite maison", ni son travail en famille. hier, il a passé son temps à refuser du monde. il ne lui restait même pas un petit pain. il a même dû servir une assiette avec une cuiller de riz car il n'avait plus assez de "boulgour". il nous a dit qu'il gagne correctement sa vie, qu'il aime son travail mais ne veut pas en être esclave. nous gardons son adresse secrète et nous voulons continuer à papoter avec nos voisins de table. nous voulons continuer à apprendre la syrie dont je n'ai vu que la frontière. nous voulons continuer à parler du liban, de la turquie. il nous suffit d'un ticket de bus pour visiter le moyen orient. il nous est même arrivé de nous faire inviter par de parfaits inconnus dont nous avions partagé la table et la conversation. après notre glace, celle que nous prenons presque chaque fois, nous sommes allés nous promener rue saint anne, le quartier japonais de paris, le goût a acheté de la graine de sésame. en rentrant, nous avons traversé la gare saint lazare. j'ai acheté mon télérama, celui qui me donne parfois des adresses gourmandes mais pas toujours. la gare était vide et les trains absents. faut jamais croire ceux qui causent dans le poste. faut vérifier. faut toujours vérifier... 10:23 | lien permanent | commentaires (9) | tags : paris , gare saint lazare , passage vivienne 1 2 3 4 5 6 7 8 page suivante déclarer un contenu illicite | mentions légales de ce blog